Donner à la biodiversité toute la compréhension qu'elle mérite

Si la Fresque du Climat fait grandement parler d’elle, par son caractère pionnier et son déploiement fulgurant, la Fresque de la Biodiversité est, elle aussi, en pleine expansion. Créée en 2019 et inspirée du modèle ludique et collaboratif de sa grande soeur, la Fresque de la Biodiversité se base en grande partie sur les rapports et les données de l’Intergovernemental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services (IPBES), connu comme le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de la biodiversité.

Bien que la biodiversité soit aussi ancienne que la vie sur Terre, ce concept n’est apparu que dans les années 1980 et continue de nos jours à être un sujet bien moins médiatisé que le climat. Cette situation vient notamment du fait que les enjeux couverts par la biodiversité sont complexes à appréhender, tout comme leurs effets diffèrent grandement en fonction des territoires. Pourtant, à l’heure de la sixième extinction de masse, il est primordial de comprendre les conséquences de l’activité humaine sur les êtres vivants et les écosystèmes dans lesquels ils vivent pour mieux orienter les stratégies et les initiatives en faveur de l’environnement.

Dans cet épisode du balado Raccords, David Roy nous parle de la Fresque de la Biodiversité. Référent pour le Québec de la fresque, il nous explique comment ce jeu dit «sérieux», collaboratif et scientifique permet de mieux comprendre la dimension systémique de la perte de la biodiversité et de ses impacts, en misant sur l’intelligence collective.

« C’est de plus en plus rare, on dirait, de prendre du temps pour vraiment s’asseoir et parler ensemble de solutions, constate David. C’est là toute la beauté de ce jeu qui nous invite à entrer en relation avec l’autre – et le vivant. » David Roy

Photo : Courtoisie David Roy